Des postes détruits sur le massif de l'Etoile 

L'exaspération!

Pour la troisième fois en trois ans, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 février 2021 de nombreux postes de chasse aux grives ont été détruits sur le massif de l'Etoile, sur les communes de Marseille et de Plan de Cuques. Avec le couvre-feu sanitaire interdisant de circuler entre 18h00 et 6h00 du matin nous nous étonnons des agissements d’un groupuscule à la signature "ALF" (Front de Libération Animal) qui a détruit en toute impunité 15 postes de chasse aux grives et tagué des insultes sur différents supports (citernes incendies, chemins…..).

Une conférence de presse a été organisée par l'Association Nationale de Défense des Chasses Traditionnelles à la Grive (ANDCTG) le lundi 22 février pour dénoncer ces actes de vandalisme qui témoignent d’une lâcheté sans nom. Autour de Eric Camoin Président de l'association, étaient présents de nombreux membres du Conseil d'Administration, de nombreux chasseurs de Château Gombert ainsi que le président de la société de chasse de Plan de Cuques, M. Laurent Morazzani.

Le Président, Eric Camoin, a exprimé le "ras-le-bol" de tous les chasseurs de grives au poste envers ces agissements ainsi que la banalisation de ces actes. Si  les citoyens n'en mesurent pas pour le moment l'importance parce qu’ils ne se sentent pas concernés. Ces actes de délits ne peuvent pas rester impunis.

Il regrette également l'indifférence des services de police lors des dépôts de plainte. Peut-on alors imaginer que les acteurs bénéficient d’un traitement différent, d’une certaine bienveillance ? La loi n’est –elle pas la même pour tous les citoyens ? Notre démocratie ne garantit-elle pas l’égalité de traitement ? Des courriers vont être adressés à la présidence de la République ainsi qu'aux ministères de l'intérieur et de l'Environnement pour dénoncer ce laxisme de traitement envers des individus endoctrinés dans une idéologie sectaire et intolérante anti-chasse.  Il va être demandé à Monsieur le Ministre de l’intérieur et au Ministre de la justice d’engager des poursuites contre le groupuscule « Front de Libération Animal » avant que des actes graves ne surviennent entre les différentes parties.

 

Il fait également part d'une entrevue, en janvier 2020 avec Mme Emmanuelle Wargon, alors secrétaire d'état à l'Environnement qui indiquait que les "dernières touches" étaient alors apportées au texte qualifiant et sanctionnant le délit d'entrave à la chasse de manière à éviter et à sanctionner de telles dégradations. A cette occasion, il lui a été fait part de nos craintes sur la réaction d'un chasseur qui découvrirait des individus en train de détruire son installation.

 

Concernant les récentes dégradations, des plaintes vont être déposées par les sociétés de chasse concernées pour que les pouvoirs publics prennent enfin la mesure de ces actes de vandalisme qui impactent les chasseurs respectueux des lois et des règles régissant leur pratique. Il est grand temps que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités

 

Eric Camoin Président de l'ANDCTG