Communiqué du collectif glu

La glu n'est pas terminée

Même si la glu fait partie intégrante de notre patrimoine, cette année encore, nous n’aurons pas le droit de la pratiquer.

 

Nous avions fondé beaucoup d’espoirs, avec la FNC, dans l’obtention, dès cette année, d’un arrêté d’autorisation de pratiquer à titre expérimental qui nous aurait permis de répondre aux principales observations du Conseil d’Etat et de la Cour de Justice Européenne.

La FNC est le principal interlocuteur du Président de la République et du Ministère sur ce sujet. Nous nous rappelons d’ailleurs, que le Président Macron s’était engagé auprès du Président Schraen à maintenir toutes les chasses traditionnelles.

 

La Fédération nationale nous assure que la glu fait partie intégrante des négociations au même titre que toutes les autres chasses. Néanmoins et une nouvelle fois, seuls les arrêtés d’expérimentation pour les pantes et les matoles vont être publiés.

 

Pour la glu, nous avons fourni à la FNC tous les éléments techniques qui devaient permettre d’obtenir un arrêté pour expérimentation

 

Parallèlement nous avons poursuivi notre action sur le plan politique afin d’obtenir un rendez-vous avec le Président MACRON et le Ministère. Nous avons demandé le soutien des parlementaires de notre Région sensibles au maintien de cette pratique ; nous avons sollicité Renaud MUSELIER, Président du Conseil Régional SUD PACA ; nous avons rencontré François PATRIAT, Président du groupe Rassemblement des démocrates progressistes et indépendants au Sénat et conseiller du Président Macron pour la chasse ; enfin, nous allons demander à être auditionnés par le groupe Chasse de l’Assemblée nationale et son Président.

 

Nous ne pouvons nous résoudre à être condamnés sans avoir pu nous défendre !

 

Il nous paraît inconcevable que dans une démocratie telle que la nôtre, des pratiques patrimoniales et culturelles puissent disparaître par manque de courage politique de nos gouvernants.

 

Amis cabaniers, postiers, soyez assurés que nous sommes en permanence mobilisés pour défendre ce dossier et que nous continuons à nous battre.

 

Nous ne manquerons pas de rappeler, à certains élus, leurs faiblesses